mardi 15 décembre 2015

AIRBUS et SAFRAN : un accord difficile sur les lanceurs

Le retard de la mise en route de la phase 2 co-entreprise SAFRAN et AIRBUS autour des lanceurs civils et militaires est due à des questions fiscales. En effet, les apports d'actifs à l'actuelle JV de phase 1 seraient soumis à 30% de prélèvements fiscaux, ce qui ruine le modèle économique envisagé. Trois scénarios hautement imaginatifs sont à l'étude auprès de Bercy pour se garantir la faisabilité de l'un d'entre eux et se prémunir de toute contestation fiscale. C'est donc Bercy qui doit trancher. La CFTC a écrit un courrier aux Directions des Groupes expliquant ce que vivent les salariés d'Airbus-Safran Launchers et de Airbus Defence and Space, afin que cesse le plus rapidement possible l'actuelle situation où les interfaces opérationnelles sont inutilement complexifiées, les statuts sociaux sont inhomogènes, tout cela dans un contexte de développement d'une Ariane 6 qui n'atteint toujours pas sa cible économique ni le calendrier promis lors de l'inter-ministérielle de l'Espace de décembre 2014.
Les risques psycho-sociaux sont au maximum du fait de multiples injonctions contradictoires de toutes natures. Trop de personnes sont en surmenage. Trop d'omerta sur l'arbre des causes et sur les cas constatés rendent impossible la réduction les sources de risque psycho-social. François Auque a pris acte de ces éléments. Une politique active de prévention des risques sera mise en place au printemps 2016.

Contacts:
Herve Bry (herve.bry@astrium.eads.net)
Vincent Formond (vincent.formond@airbusafran-launchers.com)

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