vendredi 30 octobre 2015

CFTC-Pride à Elancourt : un workshop passionnant, une audience trop faible.

CFTC-Pride à Elancourt : un workshop passionnant, une audience trop faible.
Dans les locaux d'Airbus à Elancourt, les débats autour des fondamentaux CFTC ont été d'une belle hauteur de vue. Dignité des personnes et du travail humain, notion de bien commun /vs/ intérêt général, question de l'usage de la propriété (biens matériels et immatériels tels que la règlementation et les acquis sociaux), responsabilité et subsidiarité, etc : entre les principes fondamentaux et la réalité de terrain, il y a en permanence des liens à tisser, des valeurs à habiter, avec en objectif permanent, "la vie à défendre".
La question aujourd'hui est d'ajuster le syndicalisme à la révolution culturelle de l'individualisation, de nouvelles formes d'esprit collectif plus axé sur l'événementiel, le projet "one shot" à durée limitée. Bref, alléger, désencombrer : le contraire d'un appareil syndical voué à défendre des acquis sociaux de type réglementaires.
La CFTC a pour elle d'être fondée sur la dignité humaine, d'être au service de la vie et d'être une petite organisation : plus apte à survivre que les gros dinosaures, mais avec une moindre force de frappe, ce qui est aussi un handicap dans un univers où la culture du rapport de force reprend paradoxalement du terrain, en dépit de cette volonté de systèmes "à la carte".

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