lundi 22 février 2016

Journée de la Femme : en vue du 8 mars...

Les femmes nous montrent le chemin de l’humanité. Non pas 1 jour par an, mais 366 jours cette année.

Elles seules peuvent porter pendant 9 mois une petite personne qui se développe, goûte, écoute, dort, bouge, tape, transforme et se transforme. Ne serait-ce qu’à cause de cela, elles ont un génie propre : celui de nous dire qu’on ne peut pas aller toujours plus vite : 9 mois, c’est incompressible. Physiologiquement, le temps cyclique s’inscrit plus dans la femme que dans l’homme. Elles nous rappellent ainsi que les activités humaines industrielles demandent du temps, un temps minimal sous lequel il y a un risque d’écarter les personnes des processus de création. Elles nous rappellent que la vie est faite de cycles, de périodes : y compris dans nos activités industrielles et commerciales, il faut des pauses périodiques, savoir s’arrêter pour reprendre ensuite. Déconnecter.
Sans cela, pas de vie.
On dit souvent : les femmes, c’est la sensibilité, l’empathie, etc…. Les hommes, c’est des brutes pressées gouvernées par leur sexe.
Faire des généralités, c’est renforcer les clichés, même si il y a du vrai. C'est enfermer les personnes (chacune unique) dans des boîtes statistiques. Ces clichés ferment des portes professionnelles et c’est une honte. Messieurs, vous feriez mieux de comprendre que l’avenir de l’humanité dans nos entreprises passe par la présence des femmes, et cela mérite respect, considération. Partout, les femmes devraient être présentes, rien qu’à cause de cela.

Quant à l’égalité de traitement, elle est due à l’égalité de dignité. Les mesures de discriminations positives sont un scandale et anéantissent les efforts de recherche de la vérité.

Par "égalité", nous ne parlons pas d’uniformité, d’indifférence, mais de reconnaissance de la valeur des autres et de la richesse des complémentarités. Imaginons ce petit dialogue d'accueil et de recommandations mutuelles :
-          Mesdames, vous êtes les bienvenues dans un monde qui reste encore trop un monde d’hommes, avec des siècles d’histoire qui ont façonné les codes sociaux. Prenez votre vraie place, ne faites pas les mecs, vous n’y arriveriez pas sans souffrance : la vôtre, celle de vos familles, celle de nos enfants.
-          Messieurs, si vous arrêtiez de nous regarder en voyeurs, si vous arrêtiez de nous réduire par votre regard à une jolie enveloppe corporelle, nous en serions grandies en humanité, et vous aussi. Acceptez que nous soyons collègues. Acceptez que nous soyons nous-mêmes au milieu de vous : pros parmi les pros.

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