La situation de PALL France,
Groupe DANAHER, est inquiétante.
Non pas sa situation économique, mais sa situation morale.
Non pas, a priori, son nouveau concept d'évaluation et notation des comportements, mais son incapacité à respecter les instances du dialogue social.
Le dialogue social est un bien commun, fragile et nécessaire aux hommes et aux femmes comme aux affaires. Le nouveau management (nouvel actionnaire, nouvelle gouvernance...) semble en faire peu cas.
Or, que voit-on? Un dispositif potentiellement générateur de Risques Psycho-Sociaux (RPS) graves, qui pourrait être déployé avant consultation approfondie par les élus du CE et du CHSCT.
Petit rappel au passage : ces Instances auraient leur part de responsabilité si elles étaient négligentes au sujet des RPS.
La CFTC soutient le Comité d'Etablissement de PALL France (Saint Germain et Cergy) dans sa méthodologie : d'abord mettre la DIRECCTE et la CRAMIF dans la boucle es échanges avec la Direction, déjà très tendus. Ensuite demander des expertises tant économique et stratégique (CE) que sur la sécurité des personnes (CHSCT). Ensuite, via leus experts mandatés, demander du retour d'expérience du Groupe DANAHER qui, semble-t-il, a déjà déployé cet outil d'évaluation dans d'autres filiales.
Une révolution culturelle, cela ne s'impose pas, cela se suscite. Sortant à peine d'un PSE qui a décimé la R&D (et qui laisse beaucoup de questions stratégiques sans réponses), ajouter une autre violence pourrait être criminel.
Que le CE fasse son devoir et que l'ensemble des partenaires calment le jeu, à commencer par certains qui seraient tentés de jeter de l'huile sur le feu, et par la Direction, qui doit remettre sans tarder du temps humain dans le déploiement de son management.
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