Avez-vous remarqué comme la question
principale qui est posée avec le Brexit est une question
financière : le rôle de la City, la fragilité de l’Euro, la
crainte pour le £, la Grande Bretagne ouverte sur le monde entier et
enfermée dans la région Europe, etc.
Le projet européen se résumerait-il à
« finance » et « technocratie » ? Si
c’était vrai, la Grande Bretagne aurait des raisons de quitter le
navire fou.
Mais pour la CFTC, l’Europe ne se
résume pas à cela, et même, l’Europe ne doit pas être cela
d’abord, mais un ensemble de pays distincts heureux de faire se
rencontrer de façon pacifiée des peuples aux histoires partagées,
ayant beaucoup en commun, mais également des cultures très
différentes et enrichissantes. L’Europe est d’abord culturelle
et historique, forgée dans le sang, la foi et l’humanisme.
Qu’on se le rappelle : la
C.E.C.A., communauté européenne du Charbon et de l’Acier, n’était
pas une fin en soi, mais un moyen pour que les peuples allemands,
belges, néerlandais, luxembourgeois et français travaillent et se
rencontrent dans un nouveau contexte.
Aujourd’hui, au cœur même d’Airbus,
la question financiaro-industrielle perturbe le « vivre »
et « travailler » ensemble. L’économisme prend le pas
sur le projet humain. Le virus du soupçon nationaliste reprend
vigueur avec la perte de sens réel de l’aventure qui nous unit.
Ceci est certainement vrai dans d'autres groupes internationaux qui ont des établissements en France. C’est pourquoi il est si important que le « vivre »
ensemble prenne le dessus. Tables linguistiques au restaurant
d’entreprise, correspondants étrangers pour les enfants du
personnel, familles d’accueil pour les collègues en mission
professionnelle : tout est à construire, au service de la vie.
Et là, les sections syndicales CFTC ont certainement beaucoup à proposer, concrètement !
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