- mise en pratique de solidarités : co-voiturage enfin systématique (tant qu'il y a un peu d'essence)
- hébergement de proximité entre collègues
- courses de proximité, systèmes d'échanges locaux, renforcement des liens entre voisins
Autre vertu : nous montrer, par la dépendance à l'essence et aux transports, notre difficulté à intégrer la problématique COP21 concrètement dans nos vies.
Enfin, les choses prendront plus de temps sans voiture.
Réduire l'espace, remettre du temps : voilà une petite fenêtre ouverte sur une civilisation meilleure, durable, que nous souhaitons.
La CFTC, réformiste et constructive, privilégie le dialogue et la réorientation du monde (statut du travailleur, traçabilité sociale, initiatives de responsabilité locale, etc) vers des systèmes meilleurs, moins de "structures de péché" comme disait Jean-Paul II. Mais il faut avouer que, face à l'autisme et à la toute-puissance du monde financiarisé et dans un contexte culturel de lutte de classe, l'option est particulièrement difficile.
On ne peut pas changer le monde avec des grèves ou une insurrection : qu'est-ce que la France dans cet immense Système? En revanche, ce que permet cette grève, c'est de prendre conscience de nos responsabilités personnelles et quotidiennes. C'est déjà ça, et c'est beau, pourvu que personne ne reste sur le carreau. Autrement dit : l'expérience devra cesser immédiatement lorsque des emplois seront menacés parce que des entreprises, des PME, ETI ou TPE, menaceront de mettre la clé sous la porte.
La CGT sera-t-elle assez humaine pour y être attentive ou replongera-t-elle dans la folie meurtrière du grand soir?
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