mercredi 18 mai 2016

Raison d'être du syndicalisme CFTC : chemin de rencontres

Le congrès de Marseille est l'occasion de rencontres fortuites et toujours providentielles. Les délégués de grands groupes répartis sur le territoire national rencontrent les délégués de structures géographiques, et des liens croisés se tissent ainsi, permettant de confronter les points de vue, identifier les connaissances communes.
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Ainsi, la CFTC de l'Isère, présidée par un salarié du groupe HP, a-t-elle pu échanger en profondeur avec la CFTC des Yvelines sur des sujets aussi variés que la morale sociale chrétienne, le positionnement sur la loi El Khomri (Guy a inscrit son syndicat dans le mouvement pour le retrait immédiat), le suicide et le burn-out.
Avec le constat simple, qui sonne comme une évidence : parce que l'individualisme est à son paroxysme, le syndicat doit d'abord être une communauté où la parole se dit et s'écoute, se libère. Parallèlement, aller aux périphéries pour rechercher les brebis "égarées", c'est à dire seules et en danger, mais avec discernement : un syndicat doit se protéger des prédateurs, profiteurs, et doit être un lieu de ressourcement et de discernement professionnel.
Un lieu où la charité fraternelle fait que l'on s'y reconnait comme une personne digne d'être aimée.

Comme le disait également l'un des orateurs du congrès : la judiciarisation du monde ne fait plus de place à l'amour, aux relations entre personnes, y compris dans le "dialogue" social fait de postures et de réduction de risques. Ce dialogue là est mort, il faut en inventer un nouveau, et la communauté syndicale est un laboratoire de ce dialogue créatif.

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