Avec le constat simple, qui sonne comme une évidence : parce que l'individualisme est à son paroxysme, le syndicat doit d'abord être une communauté où la parole se dit et s'écoute, se libère. Parallèlement, aller aux périphéries pour rechercher les brebis "égarées", c'est à dire seules et en danger, mais avec discernement : un syndicat doit se protéger des prédateurs, profiteurs, et doit être un lieu de ressourcement et de discernement professionnel.
Un lieu où la charité fraternelle fait que l'on s'y reconnait comme une personne digne d'être aimée.
Comme le disait également l'un des orateurs du congrès : la judiciarisation du monde ne fait plus de place à l'amour, aux relations entre personnes, y compris dans le "dialogue" social fait de postures et de réduction de risques. Ce dialogue là est mort, il faut en inventer un nouveau, et la communauté syndicale est un laboratoire de ce dialogue créatif.
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