Tout est dans le titre, mais pour être pratico-pratique, voice un lien qui pourrait être fort utile :
http://www.penboch.fr/vie_professionnelle.html#burn_out
Ami lecteur, passez un été fortifiant et revitalisant !
jeudi 28 juillet 2016
mercredi 27 juillet 2016
Délégué social en entreprise : combattre la souffrance est un devoir. références internet.
L’OMS évalue sur la base mondiale des salariés, que 25% sont
en état de détresse psychologique élevée, et qu’à défaut d’engagement significatif, elle estime cette
proportion à 50% en 2022, soit 1 salarié sur 2 !!!
L’initiative Délégué Social que nos cousins Québécois nous aident à décliner en France (renommée Délégué
Social en Entreprise) constitue indubitablement une réponse curative importante au
secours psychologique à apporter de toute urgence à nos collègues, parfois
amis, du monde du travail (dernier numéro (n°1294, 21 au 27 juin 2016) d’Entreprise
& Carrières, p 6 à 8).
Or, la matrice d’Eisenhover nous enseigne que si l’important
urgent doit revêtir la plus haute priorité, l’urgent pas important ne doit pas
occulter l’important pas urgent.
La croissance endémique de cette souffrance au travail nous
interroge de fait sur la question du bonheur et ses conditions concretes et peut placer ce thème au cœur de nos réflexions les plus
importantes… même si le travail sur le long terme requis ici sort du champs de
l’urgence…
D’ailleurs, Aldous HUXLEY, dans sa préface du Meilleur desMondes (1946) proposait déjà une réflexion dont l’acuité et la pertinence sont
encore fulgurantes pour notre époque.
(Jean-François GAYRAUD, dans
« Une
guerre financière qui ne dit pas son nom «, lui répond, comme en écho, par
un décryptage lucide de l’actualité contemporaine.)
Emmanuel FABER, DG Danone, à la
remise des diplômes HEC Juin 2016 (10 minutes inattendues et réjouissantes !) renouvelle ce même appel sous
l’angle de la justice sociale, condition de paix sociale.
Dominique STEILER articule lui aussi une réflexion sur ces
thèmes, en tant que titulaire de la « Chaire Mindfulness, Bien-être au
travail et Paix économique ».
Le Docteur Serge MARQUIS, dans sa magnifique conférence
« du plaisir et du sens (au travail) »
(presque 1h, mais une heure délicieuse) s’adresse à tous sur un registre
plus personnel.
Trois approches, trois angles de vue complémentaires à la
recherche de stratégies opérantes face au totalitarisme financier qui s’est octroyé une pondération écrasante au sein de
beaucoup des grilles décisionnelles.
La question sous-jacente incontournable est bien de savoir
comment faire évoluer celles de nos organisations, actuellement relais de la
financiarisation totalitaire,
Vers un rôle d’acteur effectif et opérant de justice et de
paix sociales, au service du bien commun.
L’ouvrage Reinventing Organizations de Frédéric LALOUX (1h40)
confirme que le concours de créativité en la matière est déjà ouvert…y compris en Île de France, à portée de main sur le
plateau de Saclay : le laboratoire Wellness at Work
se propose comme plateforme collaborative locale d’expérimentation, recherche
et de pratique.
Renouvelons, ensemble, nos organisations de travail… Je suis
en mesure de proposer une pierre pour l’édifice. Peut-être une invitation à la rencontre… partageons nos
projets … pour un enrichissement convivial et mutuel …
Contact :
Délégué social en entreprise : un sauveteur secouriste du travail pour les RPS.
THEME :
« LA CFTC AU FORUM SOCIAL MONDIAL
POUR PRESENTER LE RESEAU FRANCO-QUEBECOIS
DES DELEGUES SOCIAUX EN ENTREPRISE »
Montréal – 9 au 14 août 2016
La CFTC participera au Forum
social mondial organisé à Montréal du 9 au 14 août. La conférence à laquelle
participe Jean-Paul Vouiller, de
l’équipe CFTC Hewlett Packard France est intitulée « détresse psychologique et
souffrance au travail ».
Les intervenants
expliqueront comment le réseau des Délégués
Sociaux québecois créé en 1983 (2700 personnes formées dans toutes les
régions du Québec par la Fédération des Travailleuses et Travailleurs Québécois
(FTQ)) apporte à cette question préoccupante une réponse innovante grâce à
l’entraide syndicale de proximité.
Depuis
mars 2016, dans le cadre d’un partenariat original avec la FTQ, la CFTC importe
le concept en France.
Jean-Paul Vouiller a été
ainsi, en octobre 2015, le premier Français à recevoir la formation des Délégués
Sociaux de la FTQ. D’ici novembre, 65 Délégués Sociaux auront été formés et
déployés en France dans les formations pilotes avant une mise en œuvre à plus
grande échelle à partir de 2017.
Ces Délégués Sociaux en
Entreprise travaillent en réseau, élaborent une cartographie des ressources à
proposer au salarié en souffrance quel que soit le problème qu’il rencontre,
professionnel ou privé. Ils ont également construit un site internet dédié aux
personnes formées.
Avec sa mise en place en
France, cette action de soutien aux salariés dans leur milieu de travail qui
connait un grand succès au Québec revêt désormais une dimension international.
Saint Etienne du Rouvray
« la force d’un peuple n’est pas dans
son armée, mais dans son âme » : Dans une interview au Point, Le Père Pierre-Hervé Grosjean (#padreblog) reprend les paroles d’un psaume.
Il pose là toute la question. Notre civilisation d'aujourd'hui a certes un héritage, mais n’a pas d’âme, elle est
d’une vacuité sidérante et devient le terreau idéal pour les donneurs de sens
islamique, qui parlent de liberté, de paradis, de transcendence.
Quand François Hollande et Manuel Valls dissent qu’on fait tout pour lutter contre le fondamentalisme islamique, c’est faux. On ne
fait rien, parce qu’on ne rend pas son âme à notre civilisation qui n’en est plus
une.
La CFTC a pour slogan "la vie à defendre". C'est son but social. C'est pourquoi elle promeut la dignité humaine des personnes et du travail, le bien commun et tous les elements de la morale sociale chrétienne.
Elle remet en perspective les outils financiers, monétaires, légaux, politiques, techniques, numériques, organisationnels, parce que ce ne sont pas des finalités mais de simples outils au service de l'Homme.
Et non pas de l'Homme dans sa seule dimension matérielle ou psychique, mais également dans sa réalité transcendante et dans sa vocation à la perfection qui est l'amour des autres jusqu'à se donner soi-même dans les lieux de vie : famille, travail, associations...
De ce fait, la CFTC est un rempart contre la radicalisation islamique parce que la CFTC est une force de construction, de réelle civilisation, au contraire d'autres organisations athées, matérialistes, hedonistes, libertaires, etc.... Peut-être même est-elle LE syndicat-antidote contre l'islamisme. (et il y a de nombreux musulmans à la CFTC)
De ce fait, la CFTC est un rempart contre la radicalisation islamique parce que la CFTC est une force de construction, de réelle civilisation, au contraire d'autres organisations athées, matérialistes, hedonistes, libertaires, etc.... Peut-être même est-elle LE syndicat-antidote contre l'islamisme. (et il y a de nombreux musulmans à la CFTC)
Vendredi, les églises de France appellent tous les chrétiens à jeûner. Que les syndiqués CFTC s'y associent. Ceux que cela gêne de répondre à un appel d'une Eglise chrétienne, peuvent toujours se referrer à Gandhi (il ne faisait pas autrement, dans la non-violence).
mardi 26 juillet 2016
Impôt à la source : et la famille, dans tout ça?
Au cours d'une discussion avec François Marie
Duthoit, président de la fédération des AFC des Yvelines, nous avons
abordé la question du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu.
La CFTC a-t-elle une position sur le sujet?
Donner des éléments à l'employeur (nombre de parts, revenus annexes) peut influencer l'application des politiques salariales. Transformer l'employeur en percepteur et associer le pourvoyeur de paie au préleveur fiscal, cela choque (même si, d'une certaine manière, cela a du sens : chacun contribue à la vie de la cité selon ses ressources).
Mais surtout, selon les AFC, le risque est d'avoir un impôt individuel et non par foyer fiscal. La notion de famille disparaîtrait à terme, surtout si, du fait de la pression des salariés eux-mêmes, le législateur décide de ne pas donner à l'employeur des éléments privés sur le foyer fiscal.
La suppression de la famille comme contributeur fiscal en tant que tel, c'est supprimer à la famille son rôle de cellule de base de la société. Il ne resterait que des individus. Et là, les délégués CFTC ont certainement quelque-chose à dire aussi !
La CFTC a-t-elle une position sur le sujet?
(crédit photo: Huffington Post)
Promenez-vous dans la rue et posez la question autour de vous : avant explication, les gens sont plutôt pour ce genre de simplification
administrative. Mais après discussion, ils le sont moins, tant les
salariés que, surtout, les employeurs.Donner des éléments à l'employeur (nombre de parts, revenus annexes) peut influencer l'application des politiques salariales. Transformer l'employeur en percepteur et associer le pourvoyeur de paie au préleveur fiscal, cela choque (même si, d'une certaine manière, cela a du sens : chacun contribue à la vie de la cité selon ses ressources).
Mais surtout, selon les AFC, le risque est d'avoir un impôt individuel et non par foyer fiscal. La notion de famille disparaîtrait à terme, surtout si, du fait de la pression des salariés eux-mêmes, le législateur décide de ne pas donner à l'employeur des éléments privés sur le foyer fiscal.
La suppression de la famille comme contributeur fiscal en tant que tel, c'est supprimer à la famille son rôle de cellule de base de la société. Il ne resterait que des individus. Et là, les délégués CFTC ont certainement quelque-chose à dire aussi !
De l'Allemagne...et de la traçabilité sociale, projet CFTC !
Angela Merkel, la chancelière allemande, a pris un gros risque en ouvrant les frontières aux réfugiés. Il y a une question de discernement, de détresse des personnes, de besoin démographique allemand, de réalité intérieure de l'Europe, de la puissance politique et économique de l'Allemagne. Tout cela a été dit, tout cela s'entrechoque et bien malin celui qui pourrait avec certitude dire "c'est bien" ou "c'est mal" !
Notre voisin vit désormais avec le doute au ventre, car il se lève de l'intérieur un risque terroriste dont on la croyait à l'abri, malgré le grand nombre de personnes d'origine turque sur son sol depuis plusieurs générations. La CFTC Métallurgie des Yvelines exprime son soutien moral à son homologue CGM (Christlische Gewerkschaft Metallurgie), très présent en Bavière.
Syndicalement, nous nous devons d'être solidaires, spirituellement et concrètement, avec les travailleurs des autres pays, avec les personnes chassées de leur pays en guerre. Nous avons un devoir d'accueil. Et l'étranger a, par réciprocité, le devoir de se laisser accueillir et assimiler. Et, depuis des décennies, la morale sociale chrétienne affirme que l'injustice sociale et économique, mondialisée, que le non-sens financier et prédateur, sont de puissantes causes de déséquilibres, de guerres, de tragédies.
Syndicalement, donc, les militants CFTC doivent toujours plus haut porter ce message de "populorum progressio", de "caritas in veritate", de "laudato si" et de tans d'autre textes fondamentaux : c'est la financiarisation, la monétarisation, la collusion des pouvoirs, le blanchiment de l'argent des trafics qui sont à la racine de bien des maux d'aujourd'hui, du Bataclan, de Nice, de Münich, d'Alep, Damas, Homs, etc....: la traçabilité sociale, projet CFTC tout comme le Statut du travailleur, est une urgence, car elle seule peut éduquer le producteur et le consommateur à la portée de ses actes.
Cette traçabilité sociale est également un concept valable dans les Institutions Représentatives du Personnel (IRP) : parole donnée aux syndicats lors des A.G. des actionnaires, généralisation des placements éthiques, tant dans leur contenu (actions) que dans leur mode de gestion (non spéculatif).
Après la loi Travail, ce sera certainement le grand chantier social, lié à la réforme des conventions collectives et des branches...ou par projet de loi.
Notre voisin vit désormais avec le doute au ventre, car il se lève de l'intérieur un risque terroriste dont on la croyait à l'abri, malgré le grand nombre de personnes d'origine turque sur son sol depuis plusieurs générations. La CFTC Métallurgie des Yvelines exprime son soutien moral à son homologue CGM (Christlische Gewerkschaft Metallurgie), très présent en Bavière.
Syndicalement, nous nous devons d'être solidaires, spirituellement et concrètement, avec les travailleurs des autres pays, avec les personnes chassées de leur pays en guerre. Nous avons un devoir d'accueil. Et l'étranger a, par réciprocité, le devoir de se laisser accueillir et assimiler. Et, depuis des décennies, la morale sociale chrétienne affirme que l'injustice sociale et économique, mondialisée, que le non-sens financier et prédateur, sont de puissantes causes de déséquilibres, de guerres, de tragédies.
(Le figaro)
Syndicalement, donc, les militants CFTC doivent toujours plus haut porter ce message de "populorum progressio", de "caritas in veritate", de "laudato si" et de tans d'autre textes fondamentaux : c'est la financiarisation, la monétarisation, la collusion des pouvoirs, le blanchiment de l'argent des trafics qui sont à la racine de bien des maux d'aujourd'hui, du Bataclan, de Nice, de Münich, d'Alep, Damas, Homs, etc....: la traçabilité sociale, projet CFTC tout comme le Statut du travailleur, est une urgence, car elle seule peut éduquer le producteur et le consommateur à la portée de ses actes.
Cette traçabilité sociale est également un concept valable dans les Institutions Représentatives du Personnel (IRP) : parole donnée aux syndicats lors des A.G. des actionnaires, généralisation des placements éthiques, tant dans leur contenu (actions) que dans leur mode de gestion (non spéculatif).
Après la loi Travail, ce sera certainement le grand chantier social, lié à la réforme des conventions collectives et des branches...ou par projet de loi.
vendredi 22 juillet 2016
Solidité de la CFTC : mieux connaitre et aimer les principes de la morale sociale chrétienne. Message du président du syndicat CFTC de la métallurgie des Yvelines
Bonjour à tous,
Je voudrais ici presenter un element du plan de développement de la CFTC dans les Yvelines, fondé sur le renforcement de la force de nos convictions. Il ne s’agit pas de transformer la CFTC en mouvement
clérical, de ce point de vue, je voudrais rassurer tout le monde ; Il n’y
aura jamais de dépendance organique, statutaire entre la CFTC et une Eglise, il faut que ce soit absolument clair.
Ce n’est pas parce qu’on parle français qu’on est
français. Mais quand on est Français, on doit parler français, et le plus
correctement possible. Libre à ceux qui n’aiment pas la langue française de
renier leur nationalité : ce serait somme tout assez logique.
La morale sociale chrétienne est une sorte de
grammaire : elle donne des structures, des concepts, elle façonne la
pensée et la compréhension du monde et des hommes, mais ne fait pas des phrases
toutes faites : pas de diktat, pas de réponse stéréotypée aux questions
économiques et sociales, mais un discernement, un ajustement. Et celui qui se
reconnait dans cette langue sociale devrait naturellement rejoindre la CFTC
sans se poser d‘emblée des questions de religion. Avec une telle adhésion naturelle,
nous n’aurions plus de problèmes arithmétique de représentativité La CFTC serait au syndicalisme ce que la
francophonie est à l’univers linguistique. C’est le premier objectif de
l’opération présentée.
Pour parler la même langue, il faut des
grammairiens, des académiciens, des littéraires, dont le travail profite à tous
ceux qui l’utilisent.
C’est le deuxième objectif de ce plan de renforcement : recruter dans le monde des grammairiens de la morale sociale
chrétienne.
Les statuts de la CFDT, dans leur préambule de 1964 et
jusqu’en 2014, mentionnaient comme référence les apports philosophiques et
moraux des grandes sagesses religieuses, et particulièrement du
christianisme.
C’était une concession faite alors aux fédérations et
syndicats réticents à l’abandon pur et simple de la référence chrétienne de la
CFTC en 1964. Lors du congrès de juin 2014, la CFDT a supprimé cette mention,
estimant qu’il fallait finir le travail de 1964 et évacuer toute référence à
toute religion, quelle qu’elle soit, parce que le monde s’était complètement
déchristianisé et qu’il leur fallait donc suivre la tendance. On connait le
résultat : à la CFDT, il y a plein de dialectes et la grammaire
sociale de la CFDT est confuse. En revanche, la proximité avec le pouvoir politique la met sous les feux de la rampe médiatique.
La CFTC a choisi un autre chemin en 1964 : garder
vivante non seulement la mémoire, mais aussi la référence doctrinale mûrie et
enrichie par la pensée catholique étendue à la pensée chrétienne en
général : transcendance de l’Homme et tout ce qui en découle en termes de
droits et de devoirs, de vécu des organisations sociales, de notion de la
propriété, etc..
C’est cette stabilité qui donne le cap, qui attire les
autres confessants, juifs, les musulmans, les spirituels, les humanistes
sensibles aux valeurs chrétiennes (je ne dis pas « à la foi », mais
« aux valeurs » chrétiennes). Ce cap, il faut le garder, parce qu’il
est pertinent, il est juste et flexible à la fois. Il faut en être fier, le
connaitre et le transmettre, l’assumer publiquement.
Et comme nous sommes des êtres et des organisations
vivantes, ce cap se garde en communauté, c’est-à-dire avec les autres
associations et groupes qui, avec les mêmes principes, oeuvrent dans leurs
domaines propres qui sont connexes aux nôtres : famille, entrepreneuriat,
jeunesse.
Ceux qui ne sont pas à l’aise avec la morale sociale
chrétienne et/ou qui veulent diluer ces principes dans un corpus humaniste plus
large font exactement le chemin qu’a fait la CFDT jusque 2014 et après. La CFTC
n’étant pas une secte, ils peuvent rejoindre d’autres mouvements où ils se
sentent mieux. Si ils ne trouvent pas ces mouvements à l’herbe plus
verte, ils peuvent se poser la question : « pourquoi, au fond, je me
sens mieux à la CFTC qu’ailleurs ? cela ne vient-il pas, justement, de ces
principes moraux et sociaux chrétiens ? »
Ceux qui veulent cléricaliser de façon rigide la CFTC
font du clérico-juridisme étroit, une sorte de mise sous tutelle morale voire
statutaire. Ce n'est pas la vie. Ceux qui, à cause de cela, réprouvent la présence d’autres
spiritualités doivent se poser la question : « comment est-ce que je
vis l’universalité du message si j’exclus d’autres
personnes ? ».
La voie juste est entre les deux, elle ne sera jamais
confortable, ce sera toujours une ligne de tension si elle est vécue avec la
peur de la prise de pouvoir par « l’autre camp ».
Cette voie juste, c’est, me semble-t-il, une écoute
bienveillante des apports de tous, passés au discernement de la cohérence avec
nos principes amont, à commencer par l'inaltérable et éminente dignité de toute personne humaine.
En écho à une discussion qui a eu lieu lors du dernier
Conseil du ME7801, au sujet de la propriété privée, nos principes affirment
la nécessité de la propriété privée et la recherche du bien
commun, de faire un usage juste de nos proprieties et talents. Comment cela s’articule-t-il ? :
« Je ne prends pas, je reçois ». « La
vie d’une personne n’est pas le fait de cette personne ». « Tout ce que je
possède vient des générations antérieures, des ressources naturelles et
également de mon travail : je le reçois et le possède pour le transmettre
aux générations futures de la même façon que je l’ai reçu ». De cela
découle la question du travail, des lois sociales, du système économique et
social qui, pour être transmissible, doit être vivant, ajusté en permanence (ce
qui est le contraire du concept d’ « acquis social »). Voilà le
bien commun : jouer collectif, à travers l’espace et le temps, avec ce que
j’ai d’individuel aujourd’hui et ici.
Soyons fiers de la CFTC, de son histoire, de sa vocation, et surtout, fiers et humbles devant cette mission qui nous dépasse largement.
Hervé Bry, president du syndicat CFTC de la métallurgie des Yvelines.
jeudi 21 juillet 2016
Une CFTC fière de ses principes et humble devant le monde
La CFTC a été créée par des croyants, animés d'une foi chrétienne, d'un amour de l'Eglise et du prochain, quel qu'il soit. Foi et amour leur ont donné une force déplaçant les montagnes.
Prenons un exemple : un invité est souvent mieux reçu dans une maison qu'un membre de la maisonnée. Pour autant, cet invité, accueilli avec de grands égards, se permettra-t-il de dire à la maîtresse ou au maître de maison ce qu'il doit cuisiner, ou de réorganiser son espace intérieur, la decoration, les cloisons, l'héritage qui fait que la maison a une âme? L'invité qui est bien reçu peut parler, partir s'il ne se sent pas à l'aise, ou comprendre, s'il est à l'aise, d'où vient qu'il s'y sent bien.
Il en est de même de la CFTC : forgée après les guerres de 1870 et 1918, confirmée en 1964. Elle est une maison qui accueille chacun, qui laisse partir chacun au moment voulu par lui. Mais, comme entre 1945 et 1964, elle est également soumise à des invités (adhérents, responsables) qui veulent en changer le code génétique, nier l'héritage, comme s'ils prenaient possession de la maison qui les accueille.
Pour garder notre maison CFTC dans son jus, il ne s'agit pas d'évacuer les coucous (ce serait un contre-témoignage), mais que les habitants naturels de cette maison ne la désertent pas, et au contraire qu'ils l'habitent, l'entretiennent et en renforcent l'âme.
Prenons un exemple : un invité est souvent mieux reçu dans une maison qu'un membre de la maisonnée. Pour autant, cet invité, accueilli avec de grands égards, se permettra-t-il de dire à la maîtresse ou au maître de maison ce qu'il doit cuisiner, ou de réorganiser son espace intérieur, la decoration, les cloisons, l'héritage qui fait que la maison a une âme? L'invité qui est bien reçu peut parler, partir s'il ne se sent pas à l'aise, ou comprendre, s'il est à l'aise, d'où vient qu'il s'y sent bien.
Il en est de même de la CFTC : forgée après les guerres de 1870 et 1918, confirmée en 1964. Elle est une maison qui accueille chacun, qui laisse partir chacun au moment voulu par lui. Mais, comme entre 1945 et 1964, elle est également soumise à des invités (adhérents, responsables) qui veulent en changer le code génétique, nier l'héritage, comme s'ils prenaient possession de la maison qui les accueille.
Pour garder notre maison CFTC dans son jus, il ne s'agit pas d'évacuer les coucous (ce serait un contre-témoignage), mais que les habitants naturels de cette maison ne la désertent pas, et au contraire qu'ils l'habitent, l'entretiennent et en renforcent l'âme.
Aménagement du temps de travail chez Zodiac Aerospace PLAISIR
Après la relance des négociations en 2016 et la signature de
l’avenant par la CFTC et la CFE-CGC, afin d’ouvrir la plage de repas pointé de
45 minutes à 1 h 15 max, au lieu de 1 heure comme précédemment, la CGT a dénoncé cet
avenant. La conséquence de ce blocage est :
- la suppression de la flexibilité pour le temps de repas des salariés qui pointent.
- le pointage le midi existe bien, puisque le technicien en production déclare sa fin d’activité puis sa reprise d’activité, celle-ci ne devra pas excéder une heure.
- Suppression de la possibilité d’un départ anticipé.
Pour le départ
anticipé l’après-midi à 15 h 46, la CFTC y était favorable, mais devant
le NON catégorique de la
direction, nous avons considéré que ce n’était pas rédhibitoire.
En
effet, la très grande majorité des salariés (environ 250) auraient
pu bénéficier d’un départ anticipé de ¼ d’heure sur leurs horaires
personnalisés à partir de 16 h, à
condition de faire une pause-déjeuner de 45 minutes et de ne pas arriver
systématiquement à 7 h 30 ; exemple d’une journée de 7 h 16 :
- un salarié arrive à 8h, temps de repas 1 heure fixe, départ à 16h 16 (sans avenant à l’accord).
- un salarié arrive à 8h, temps de repas 45 minutes variable, départ à 16h 01 (avec avenant à l’accord).
La grande majorité du personnel est donc privée d’un
éventuel départ anticipé. Vous pouvez remercier la CGT !
Pour votre information,
environ 15% du personnel
arrive à 7 h 30.
Cet avenant était perfectible
comme tout accord, la CFTC
aurait mis toute sa force de négociation pour l’améliorer dans les mois à venir, rappelez-vous de l’horaire
variable et de son évolution au fil des NAO…
En conclusion, la CFTC déplore une perte de temps et d’énergie,
face à une direction mal à l’aise sur le sujet, qui nous a fait une belle
démonstration de cafouillage, et un syndicat CGT, qui prouve s’il le fallait encore, son incapacité
à concevoir l’évolution d’accord, afin de faire bénéficier les salariés,
d’une plus grande flexibilité de la gestion de leur temps.
Plaisir le 26/05/16
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