La CFTC a été créée par des croyants, animés d'une foi chrétienne, d'un amour de l'Eglise et du prochain, quel qu'il soit. Foi et amour leur ont donné une force déplaçant les montagnes.
Prenons un exemple : un invité est souvent mieux reçu dans une maison qu'un membre de la maisonnée. Pour autant, cet invité, accueilli avec de grands égards, se permettra-t-il de dire à la maîtresse ou au maître de maison ce qu'il doit cuisiner, ou de réorganiser son espace intérieur, la decoration, les cloisons, l'héritage qui fait que la maison a une âme? L'invité qui est bien reçu peut parler, partir s'il ne se sent pas à l'aise, ou comprendre, s'il est à l'aise, d'où vient qu'il s'y sent bien.
Il en est de même de la CFTC : forgée après les guerres de 1870 et 1918, confirmée en 1964. Elle est une maison qui accueille chacun, qui laisse partir chacun au moment voulu par lui. Mais, comme entre 1945 et 1964, elle est également soumise à des invités (adhérents, responsables) qui veulent en changer le code génétique, nier l'héritage, comme s'ils prenaient possession de la maison qui les accueille.
Pour garder notre maison CFTC dans son jus, il ne s'agit pas d'évacuer les coucous (ce serait un contre-témoignage), mais que les habitants naturels de cette maison ne la désertent pas, et au contraire qu'ils l'habitent, l'entretiennent et en renforcent l'âme.
Je pense que la CFTC a une force potentielle extraordinaire et sous-exploitée : en revenir à son ADN, la Doctrine Sociale de l'Eglise et le 2e C de son nom. 40M de Chrétiens en France dont 3M de pratiquants réguliers à la messe, si un tiers des pratiquants adhérait à la CFTC, elle deviendrait le 1er Syndicat de France, devant une CFTD qui justement a cherché à couper les racines chrétiennes par la scission de 1964.
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